top of page

PISCINE DE LA PROMENADE

Entraînement de natation la tête sous l'eau -
00:00 / 00:00

– Nous avons appris l'écrevisse, la grenouille, etc. Bref, les différents niveaux de nage dans cette piscine.

 

– J'ai gardé tous les insignes, cousus à mon linge de bain !

 

– Ne plus avoir le fond d'un coup, grâce au fond mobile de la piscine. Je trouvais ça magique !

 

– D'ailleurs, je me demandais toujours si je risquais de me faire aspirer au fond si j'étais dans l'eau lorsque le prof faisait descendre le fond...

 

– Moi je me souviens bien du pédiluve dans lequel on avait versé du permanganate de potassium... Jolie couleur !

 

– Et on nous obligeait à mettre ces bonnets de bain en plastique qui t'arrachaient les cheveux... et pire si t'avais les cheveux mouillés avant de le mettre ! 

Divers témoignages au sujet de la Piscine de la Promenade

Hommage au peintre Edward Hopper:

Mélancolie urbaine, Payerne. Jodie Zbinden, 2009

Cabine

Acrylique sur bois 90 x 60 cm, 2009

 

On peut constater que la ville de Payerne est le plus souvent représentée par l'image de son Abbatiale ou de ses anciennes enceintes fortifiées. Lorsque j'ai commencé mon travail de maturité en 2009, durant mes études au GYB, j'ai donc finalement décidé de montrer Payerne d'une autre façon, à contre-pied de ces représentations classiques de la ville. Avec ce travail de peinture, je me suis penchée sur des endroits plutôt banals, afin de refléter, comme le peintre Edward Hopper, la société dans laquelle je vis. J'ai alors cherché à mettre en lumière une forme de mystère; toute la force du lieu choisi, afin d'obtenir cette ambiance particulière que j'ai nommé « mélancolie urbaine ». Les vues nocturnes et les couleurs ainsi obtenues ajoutent également une atmosphère plus lourde, plus sombre à ces lieux totalement anodins.

 

Le peintre Edward Hopper possède également une sorte d'obsession pour le contraste intérieur/extérieur. En effet, sur la majorité de ses peintures, on peut constater ce fameux dialogue, semblant transcrire un monde dans un autre. Mon regard s'est alors posé sur certains endroits, comme les cabines téléphoniques, où l'on fait partie d'un certain monde, tout en communiquant avec un autre endroit par le biais du combiné.

 

Jodie Zbinden

Jodie Zbinden

Photographies, 2011

bottom of page